Suite au reportage diffusé sur TéléNantes ce soir, le Stade Nantais, par l’intermédiaire de son ancienne et de sa nouvelle direction, tient à apporter des précisions aux chiffres annoncés et à les replacer dans leur contexte.
Suite au reportage diffusé sur Télénantes hier soir, le Stade Nantais, par l’intermédiaire de son ancienne et de sa nouvelle direction, tient à apporter des précisions aux chiffres annoncés et à les replacer dans leur contexte. Le terme de « trou » traduit par le journaliste est en effet totalement abusif.
Si l’association terminera bien l’exercice 2019/2020 avec un déficit de trésorerie – la somme annoncée de 250 000 € étant l’hypothèse la plus pessimiste – il sera totalement résorbé par l’arrivée de nouveaux actionnaires créant la SAS Stade Nantais. En effet, 600 000 € ont d’ores et déjà été provisionnés et le club espère bien, lors d’un second tour de table, dépasser le cap des 750 000 €. De quoi largement combler le déficit actuel et se donner de la marge pour les saisons à venir !
Concernant les montants « additionnels », ils ne peuvent pas être assimilés à de simples dettes. Ce sont des emprunts. En effet, le club a fait construire deux espaces lors de la saison 2016/2017 : le premier est l’Espace Brennus 1917, accueillant les partenaires lors des rencontres à domicile. Le second espace est la salle de musculation et de préparation physique. L’ensemble représente une superficie d’environ 600 m2. Il permet au club d’accueillir davantage de partenaires, indispensables à l’évolution du club, et d’offrir aux joueurs de meilleures conditions d’entraînement. Le club s’est également équipé d’un car pour transporter l’équipe première et de trois minibus pour les équipes de jeunes.
Ne faisons pas l’amalgame entre pertes et investissements à long terme : construire ces espaces a permis au Stade Nantais d’agrandir sa maison, ces infrastructures étant une étape indispensable dans le long chemin le menant vers le rugby professionnel. Ces emprunts ne mettent pas en péril le club et leur remboursement est rigoureusement suivi. La restructuration de cette dette est également envisagée pour les saisons futures.
Si les difficultés financières sont avérées, elles n’ont jamais été niées. Surtout, elles sont en passe d’être assainies grâce à l’entrée au capital de fonds propres, via les apports de Philippe Saulnier et de nouveaux investisseurs. La démission du Bureau Directeur n’a pas été motivée par la situation financière mais par la volonté de laisser la place à une nouvelle équipe dirigeante d’apporter un nécessaire sang neuf au développement de notre Club. Le Stade Nantais, son association comme sa nouvelle société sportive (SAS), garde le cap du projet ambitieux mais réalisable qui est le sien.
La Direction du Stade Nantais